Le constat est sans appel : au fil des années, le coût de la vie ne fait qu’augmenter de manière exponentielle. C’est ce que l’on caractérise par l’inflation, une hausse soutenue et généralisée impactant le prix des biens et services dédiés à la consommation de masse.
Par conséquent, des interrogations peuvent émerger en matière de gestion des finances personnelles :
1- Comment limiter l’impact de la hausse durable des prix ?
2- Comment éviter de puiser dans l’épargne de précaution pour assurer les fins de mois ?
3 - Comment assurer un automatisme lié au budget des dépenses récurrentes (telles que le carburant/transports en commun, les courses alimentaires, les sorties, les restaurants etc…)
L’exemple le plus concret que l’on peut utiliser est celui de la gestion comptable d’une société ; pour assurer ses charges, l’entité prévoit plusieurs budgets spécifiques pour maintenir une stabilité et une fluidité dans le financement des coûts fixes et variables, et ainsi favoriser l’investissement, renflouer la trésorerie ou encore régler ses dettes par anticipation.
C’est exactement le même principe que l’on pourrait appliquer chez un individu : prévoir des sous-épargnes dédiées au financement des dépenses essentielles les plus courantes.
Le fonctionnement est le suivant : déterminer un montant plafond d’une ou plusieurs sous-épargnes liées à des dépenses (ex: abonnement sport, carburant ou courses alimentaires), et assurer un effort d’épargne chaque mois afin d’atteindre le seuil fixé initialement.
Lorsque le plafond est atteint, il sera donc possible de coupler l’utilisation de notre compte courant classique utilisé pour les dépenses quotidiennes avec ces sous-épargnes : les coûts seront donc partagés (voir divisés par 2) entre le compte courant et la sous-épargne liée à la dépense correspondante.
En opérant de cette manière, les dépenses seront mieux supportées et leur impact amoindri via l’appui de ces comptes “d’approvisionnement”. C’est une solution alternative et efficace, venant soutenir notre pouvoir d’achat sur le long terme.
Pour assurer le maintien régulier de ces sous-épargnes, il est recommandé de fixer un seuil plancher d’utilisation : 80% serait le seuil maximal à ne pas dépasser, afin de ne pas recommencer l’effort d’épargne (cà d repartir de 0).
Par conséquent, en allouant ces sous-épargnes aux dépenses, on verrait notre part allouée aux investissements potentiels plus importante, car non sollicitée par ces mêmes charges régulières. On pourrait alors réserver un montant plus important aux investissements mensuels dédiés aux actifs financiers (actions, ETFs, crypto-actifs…).
C’est un levier efficace et pratique, utilisable sur le long terme et favorisant une meilleure discipline financière.
Et vous, quelles stratégies utilisez-vous pour gérer vos dépenses tout en maximisant vos investissements ? Partagez vos astuces !